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Incarnation Satanic

8 février 2014

A l'interieure

~Mon intérieure a mal, une noirceur total
S'empare de mon corps, et réveille la mort,
Dans mon âme, s'enfonce une tranchante lame
Saignant infiniment, tel une rivière coulant,
Et les flots de tristesse, s'écoulent avec sagesse
Quand au fond de moi, réside l'espoir et l'émois,
Qui au par delà des mots, ne sait pas déjà
Que la psychose en soi, en est l'unique cause,
Mais les mots tenterons l'apaisement des maux
Mes maux ici n'en seront jamais que des mots.
Je pleure en ce jour, ma solitude sans secours
Et je coupe sans pitié, mon poignet adoré
Pour crier en silence, ma souffrance, ma démence.
Je souhaiterais d'abord, ne plus parler de mort
Mais évoquer la vie, et non plus la survie
Je souhaiterais encore, ne plus jouer de mes tords
En oubliant l'ami, factice et fictif qui
De l'imagination, en est la création.
Après ces quelques mots, je range ainsi mes maux
Leur laissant liberté, dans mon corps mutilé.~

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8 février 2014

Dieu que le monde est injuste

Je voulais vivre une vie normal
Pas une vie facile, juste banal
Mais le destin tant immoral
A préféré me faire du mal
 
Je veux crier l'injustice
Toujours les mêmes qui subissent
Hurlant dans les profondes abysses
Leurs souffrances immondices
 
Ils seront tous ignorant
Tous ces chanceux répugnant
A vivre indignement
Dans ce confort écœurant
 
Sans valeurs, ils ne sont que pauvresse
Du cœur, nous avons la richesse
Notre vécu nous donnera la sagesse
Quand leur âmes ne sera que sécheresse

7 février 2014

Mon cœur pleure


Pourquoi m'as-tu fais ça ?
Pourquoi m'as-tu laissée ?
Dans ce monde là
Qui ne mérite pas d'exister
 
C'est dans ce monde sans cœur
Que j'ai grandis ici
Avec plein de rancœur
J'y vieillirais aussi
 
Et mon cœur pleure
Il saigne de désespoir
Si tu avais un cœur
tu serais encore là
 
Personne de mauvais choix
Si bien te qualifie
Mais tu es en droit
D'être comme eux, indécis

7 février 2014

La mort et l'amour


Si la mort pouvait m'emporter
Loin de mes souffrances
A jamais libéré
La vie n'est qu'outrance
 
La mort vient me chercher
"Je suis la pour toi
Laisse tes douleurs au passé
Je t'emmène avec moi"
 
Mais je ne peut pas
Quelque chose me retient
Mon amour pour toi
Seulement ce lien

7 février 2014

Les Grenouilles

C'est l'histoire d'une petite fille qui avait 6 ans. Fille de deux parents divorcé, elle était fille unique. elle avait tout l'amour qu'on pouvait lui donner, et vivait chez sa mère et un weekend sur deux chez son père. Celui-ci était guitariste, intermittent du spectacle, il faisait régulièrement des concerts.

Un jour, il avait emmené sa fille à l'un de ses concerts. Cette petite fille le regardait avec fierté et admiration, mais quelque chose l'avait encore plus amusé que la musique. C'était la lumière, la lumière du projecteur sur son père était de couleur verte, chose qui l'a beaucoup fasciné. Elle donna donc en surnom à son papa : grenouille. Petit délire qui resta encré dans les souvenirs de cette petite fille très longtemps. C'était devenu une véritable référence, son père était une grenouille, ça la faisait vraiment beaucoup rire. Un jour, à l'école, la maîtresse lui donna un poème sur les grenouilles à apprendre. Alors, elle pensa obligatoirement à son papa, et ce senti obligé et amusé de lui offrir ce poème. Le soir même, elle prit ce petit carnet qu'il lui avait donné, et commença à écrire. De son jeune âge déjà perfectionniste, elle tenait à écrire ce poème, en vert. C'était très important pour elle que son cadeau soit parfait. Elle y passa beaucoup de temps, elle déchira beaucoup de page, elle n'acceptait aucune rature sur son joli poème. Et bien sur, à la fin, elle dessina une grenouille et rajouta un indispensable :"je t'aime papa". Elle déchira délicatement la page, la plia et la rangea précieusement dans son cartable. Elle était tellement pressée de lui offrir. Les deux jours qui la séparaient de son weekend avec son papa lui paraissaient interminable.

Enfin venue vendredi, le jour ou son papa l'attendrait à la sortie de l'école. Elle sortit presque en courant, le poème plié dans une poche de son cartable, elle y avait pensé toute la journée. C'est avec une immense déception qu'elle vît sa grand-mère l'attendre. Pleine de question, elle n'eut pas même le temps d'ouvrir la bouche pour des explications, que sa grand-mère lui dit en guise de bonjour : "ton papa est à l'hôpital, tu le verras pas ce weekend." La petite fille n'était pas inquiète, car elle avait l'habitude, elle savait que son papa avait des problèmes avec l'alcool et les médicaments, c'est lui qui lui avait dit, ça s'appelait :"cure de désintoxication". Il était donc prévu qu'elle passe son weekend chez sa "mamie".

Le samedi matin, on la réveilla très tôt, sous prétexte d'aller faire un tour au marché. Mensonge de la part de sa grand-mère qui l'avait ramené chez sa maman. Elle la laissa sur le palier de sa porte d'entrée, le visage triste et fermé, elle était très froide et n'avait pas dit un mot de la matinée. La petite fille s'interrogeait, "mais qu'est-ce qu'on fait chez maman ? Pourquoi on ne va pas au marché ?", elle sentait que quelque chose n'allait pas. Sa maman ouvrit la porte, elle avait les yeux rouges et tout gonflés, et le nez tout irrité. Elle pleurait. La petite fille ne l'avait jamais vu dans cet état. L'appréhension montait en elle, elle n'était pas stupide et voyait qu'on lui cachait quelque chose. Sa maman l'emmena dans une chambre, et l'assit sur le lit.

Un long silence pesait dans la pièce.

Le silence fut assez rapidement brisé par une chose qui changerait la vie de cette innocente petite fille à tout jamais. Elle apprit ce jour-là que son père s'était donné la mort par pendaison. Acte totalement empreint d'égoïsme qu'elle ne comprenait pas, car, de son jeune âge, la seule chose qu'elle comprit vraiment sur l'instant, était qu'elle ne pourrait jamais lui donner son poème.

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